L’ART MUSICAL DU KOLLASUYO – BOLIVIA
La mémoire profonde des Indiens AYMARA et QUETCHUA
Héritage des grandes civilisations Aymara et Quechua, cet art communautaire se transmet de génération en génération.
Malgré le sentiment d’oppression que l’on peut ressentir dans certains chants et, bien que diverses musiques aient été interdites ou déformées par la religion catholique, cet art musical n’a jamais perdu ni sa richesse ni sa force intérieure. Aujourd’hui comme hier, musiques, chants et danses font intimement partie de la réalité de la vie de l’Altiplano.
Les instruments de la musique traditionnelle sont essentiellement les instruments à vent et les percussions. La plupart des flûtes sont fabriquées en roseaux provenant des régions proches du lac TITICACA, réputées pour la qualité de sonorité qu’elles leurs confèrent. Tous ces instruments invitent et obligent à une communion totale.
Apparus plus tard avec la colonisation les instruments à cordes ont été vite assimilés, donnant en particulier naissance au très populaire CHARANGO ; petit instrument à cinq doubles cordes inspiré de la guitare, au son cristallin et initialement fabriqué à partir d’une carapace de tatou.
De nos jours, les Indiens Aymara et Quechua continuent à aimer et à respecter la nature andine, la Terre-mère PACHAMAMA, à vivre leur culture qui développe une conscience intime des valeurs communautaires nécessaires à la coexistence humaine et leur amour pour la musique, qui exprime ce profond sentiment d’harmonie spirituelle et communautaire.
LES INSTRUMENTS
Les instruments de la musique traditionnelle sont essentiellement les instruments à vent et les percussions. La plupart des flûtes sont fabriquées en roseaux provenant des régions proches du lac TITICACA, réputées pour la qualité de sonorité qu’elles leurs confèrent. Tous ces instruments invitent et obligent à une communion totale.
Apparus plus tard avec la colonisation les instruments à cordes ont été vite assimilés, donnant en particulier naissance au très populaire CHARANGO ; petit instrument à cinq doubles cordes inspiré de la guitare, au son cristallin et initialement fabriqué à partir d’une carapace de tatou.
De nos jours, les Indiens Aymara et Quechua continuent à aimer et à respecter la nature andine, la Terre-mère PACHAMAMA, à vivre leur culture qui développe une conscience intime des valeurs communautaires nécessaires à la coexistence humaine et leur amour pour la musique, qui exprime ce profond sentiment d’harmonie spirituelle et communautaire.